49

Apolline Fluck

Designer, Ingénieure de projets art, urbanisme et écologie, 1985
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49.01

L'expérience de l'étrange 1

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.02

L'expérience de l'étrange 2

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.03

L'expérience de l'étrange 3

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.04

L'expérience de l'étrange 4

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.05

L'expérience de l'étrange 5

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.06

L'expérience de l'étrange 6

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

fluck-7
49.07

L'expérience de l'étrange 7

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

fluck-8
49.08

L'expérience de l'étrange 8

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.09

L'expérience de l'étrange 9

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.10

L'expérience de l'étrange 10

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.11

L'expérience de l'étrange 11

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.12

L'expérience de l'étrange 12

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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L'expérience de l'étrange 13

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

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49.14

L'expérience de l'étrange 14

Quand l'idée se faufile, espiègle, et se laisse juste pressentir, la trace agit comme une tentative de faire prendre corps au mot. Elle intercepte l'idée, sensible et malléable, concocte l'hypothèse en fabrication, la saisit dans son incomplétude. La trace diagnostique ce qui lui manque encore. Le dessin surgit dans des phases d'exploration, de déambulation. Il est l'espace d'une réflexion confidentielle : on trace à doigts de loup des lignes tâtonnantes, lunatiques, impatientes ou timides, qui s'autorisent des élans, des dérapages, de petites errances consenties.
Il y a comme un mouvement synchrone de la pensée au geste; un métronome imaginaire entre le cerveau et la main qui dompte ce langage de transcription. Le crayon couche et prolonge le dialogue du mental au sensible dans le geste qui livre la pensée. Aussi ténue soit-elle, la trace se leste de la subjectivité du traceur dans un engagement consenti. Elle convoque une temporalité, un corps et une identité. Le geste est impulsion, tension, état en suspension. La main incube les tressaillements, hésitations, le souffle, la maladresse, l'humeur du traceur. Tout s'emmêle dans la pression de l'outil accordée par le poids des doigts. Ces interférences imprègnent le raisonnement et basculent l'intuition éthérée en interprétation subjective. Le tracé surprend la main qui l'exécute. La main surprend celui qui trace.
Je dessine pour ce désir d'être surprise. Je cède au geste une confiance, un accord de tâtonnement. Le trait amorce l'empreinte mais ignore son point d'arrêt. Il y a l'étrange décalage entre la projection mentale et ce qui s'échoue sur et hors de la feuille : un espace de désaccord, de mécontentement, l'interstice de la dispute, ou de l'étonnement. À l'intentionnel projeté délibérément s'incorpore ce qui s'en échappe; matières farouches et indociles qui s'imposent dans les traces. Je dessine pour traquer ces surgissements. La fissure désemprisonne l'idée, incise des brèches et ouvre des champs réflexifs. Sous l'encre, l'idée subit une mise en péril féconde. Agiles et pulsatives dans la gestation d'une pensée, les traces témoignent des fractales d'un processus. S'il appartient au cheminement d'une réflexion, le dessin s'en dérobe : il porte en germe la possibilité d'une autonomie : permettre à l'autre de s'inviter dans les indices suggérés pour se laisser deviner différemment.

Biographie

Après une formation de designer, Apolline Fluck est actuellement engagée dans un master 2 d’ingénierie de projets en développement durable & économie sociale solidaire. Orientée vers l'acquisition d’outils & de compétences théoriques & pratiques dans un cadre multidisciplinaire (sciences économiques, sociologie, sciences politiques), cette formation mobilise des savoir-faire pour la conception & la mise en œuvre de projets éthiques & innovants.
Mémoire en cours sur les démarches d'expérimentation artistique, culturelle & sociale, qui font émerger des espaces de concertation & de convivialité en explorant les potentiels d’usage(s) & d’imaginaire(s) de l’espace public.