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03 octobre 2024

Henri Bony

Les cheveux sombres et Margaux en face d'elle. J'ai beaucoup dessiné Léa, cette fois ci avant une audition.

Paris, février 2024 - encre sur papier

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12 mai 2024

Olivier Marty

C'est un dessin de vacances, enfin, quelque chose qui survient presque tout seul, dans une suspension du temps… Chercher le bon sentier, le bon point de vue, l'appui contre un piquet de clôture, l'averse, le rayon de soleil, la Normandie, la prairie sans prétention, les amis pas loin, des heures à dessiner comme ci ou comme ça. Puisqu'il est l'heure, s'aventurer au bout de la prairie et s'apercevoir qu'il y a cette rivière, la Risle, tellement modeste qu'elle s'était effacée du paysage. Pourtant la voir courir et miroiter est un enchantement.

La Risle, août 2023 – Crayons de couleur sur papier, 42 x 29,7 cm

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19 avril 2024

Marion Chombart de Lauwe

Réflexion sur l’échelle du paysage… Nous ne savons quelle taille nous y mènera. Gravirons-nous des sommets pendant de longues heures ou tremperons-nous nos pieds au bas du rocher ? Quant est-il de ce biotope que nous ne savons lire en dehors de nos usages de sapiens autocentrés ?

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05 avril 2024

Claude Courtecuisse

Un dessin, extrait d'une série, inspiré par la gravure de Durer Mélancolie et du polyèdre d' Archimède.

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24 mars 2024

Julien Rodriguez 2024

“Les canaux souterrains” est un dessin réalisé à l'aide d'“Isométries”, un jeu de construction pour dessiner et colorier que j'ai conçu et produit l'année dernière. Des pièces en bois s'agencent dans un gabarit, elles représentent chacune en relief le fragment d'une vue d'architecture en perspective isométrique. À l'aide d'un crayon, le dessin peut être figé sur une feuille et permettre diverses interventions créatives. 

Format 21 x 29,7 cm, Craies de coloriage sur papier. 

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09 mars 2024

Sylvie Pic 2024

“Cet ensemble regroupe de tout petits formats qui sont envoyés chaque année en guise de carte de vœux. Il est en même temps un laboratoire et un catalogue (provisoire !) des formes que j’étudie à ce moment là.
La série 2023-24 est le fruit d’une question posée lors du workshop Arts and Maths creating together, organisé par la mathématicienne russe Olga Paris-Romaskevich en novembre 2023 au CIRM à Luminy. Qu’elle soit ici encore remerciée pour les belles rencontres et idées que cela a suscité.”

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Crayon de couleur sur papier - 15x21cm

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26 février 2024

Sébastien Lange 2024

Une étude au crayon et à l’encre sur papier d’un coquillage avant l’exécution de sa sculpture en grès. 
20x20 cm

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14 fevrier 2024

Hélène Mougin 2024

Ces dessins d'atelier sont des réflexions ou des étapes dessinées durant la réalisation de sculptures en céramique que j'ai produites lors de ma résidence La Source - Des Brillants dans la Maison des Ateliers du Musée Rodin de Meudon de janvier à mars 2023. 
Le titre générique est "Paysage ingrat". Il y a longtemps que ce titre et l'idée sous-jacente m'occupaient. Il est question d'exil, de mémoire, de paysage intime trimbalé, chahuté, abîmé, bouleversé...
 

Format 42x30cm. Mine de plomb et pastels tendres sur papier. 

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28 janvier 2024

Tangui Robert

Ces pages sont issues de deux carnets qui mélangent dessins de voyages, références diverses, esquisses et première épreuves de gravures. Cette "pensée représentée" favorise les correspondances visuelles et associations fortuites.

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20 janvier 2024

Benoît Blary

Cette aquarelle réalisée début novembre 2023 s'inscrit dans la (longue) série des dessins de coins de feuilles, dont le format n'excède pas le A5, que je réalise pour le plaisir, en parallèle de mon "vrai" travail de réalisation de planches de bande-dessinée, illustrations, storyboards, etc. 
Les sujets de ces coins de feuilles sont très variés, selon l'inspiration du moment, western, fantastique, polar, action, érotique, inspirés par la littérature, le cinéma, mes souvenirs personnels, etc.

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11 janvier 2024

Daphne Corregan 2024

Ce dessin fait partie d’une série d’aquarelles appelée Sprouts (germes, bourgeons, pousses) démarrée en 2019. Ma pratique du dessin est complémentaire à celle de la céramique sans lien formel évident mais elles se nourrissent mutuellement sans doute. 

Sprouts 2023 aquarelle 24 x 20 cm

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01 janvier 2024

Isabelle Daëron

Il s'agit d'un dessin issu d'un livre sur les eaux souterraines à Kyoto, “Water calling”, réalisé en 2023 en collaboration avec Yoshiko Nagai, curator basée à Kyoto.

Comment les eaux souterraines se sont-elles formées ? Comment les habitants ont-ils développé une culture en lien avec l'eau ?

Dans les années 1990, des études géophysiques ont permis de quantifier le volume d'eau contenu dans la nappe phréatique sous la ville, équivalent à celui du plus grand lac du Japon, Biwako. Elles ont révélé les relations entre la profondeur du socle rocheux, sa composition et la quantité d'eau qui s'y écoule. Dès l'ère Heian (794-1192), les habitants connaissaient l'abondance des eaux souterraines sans pouvoir expliquer leur origine ou leur parcours.
Le livre Water calling raconte l'évolution des relations entre l'eau et les êtres humains, de la formation de la nappe phréatique il y a 5 millions d'années, à la domestication de l'eau, l'émergence d'une mythologie jusqu'au déploiement de l'espace urbain et ses réseaux. Il est composé de vingt dessins au feutre et d'un texte en anglais/japonais. Chaque dessin est associé à une onomatopée, traduisant en japonais, un son de l'eau. Une surcouverture imprimée recto-verso révèle par la translucidité du papier une histoire de l'eau à Kyoto.

Concept et dessins : Isabelle Daëron
Concept et texte : Yoshiko Nagai
Design graphique : Hideyuki Saito
Editeur : Shoshi Saicoro

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26 décembre 2023

Catherine Zask

je dessine moins ces derniers temps
mais quand même
au téléphone
si un pinceau traîne par là
ça vient
comme un réflexe
flexe
flexe
de survie?
sans doute

09-10-23
17 décembre 2023

Catherine Geoffray 2023

Chaque jour, Catherine Geoffray récupère les images de ses rêves, les ordonne pour en reconstituer et écrire le récit, puis les illustre au bic sur des carnets moleskine.
Parallèlement à ce travail de raffinage de ses rêves, elle modèle des formes dans de la porcelaine crue, laissant surgir sans projet des formes le plus souvent organiques. Ces sculptures explorent et brouillent les frontières entre les différents aspects du monde vivant, qu’il soit humain, animal ou végétal, en mettant en lumière leurs ramifications intimes. Elles sont ensuite cuites sans émail. Se dessinent des familles que la matière blanche commune de la porcelaine relie entre elles selon une logique interne ineffable. Un ensemble de plus de six cents sculptures complété aujourd’hui par une série de peintures à l’huile sur papier réalisées également sans image prédéfinie dans un mouvement improvisé, faisant émerger des visions organiques.
Cette confrontation entre ces différents médiums instaure un dialogue sans lien explicite. Quelque chose se déroule qui va puiser dans l’inconscient des images émergées des rêves, tandis que parallèlement un monde imaginaire se peuple de formes mutantes étranges avec des résonances familières sans pouvoir les nommer.
Ce travail nourrit un blog https://catherine-geoffray.tumblr.com/ comme un journal de création qui fait l’objet d’édition d’une série intitulée « Rêves Illustrés et Porcelaines » dont les tomes 12 et 13 viennent de paraître.

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10 décembre 2023

Frank Rambert

Ce sont des dessins au pochoir, un mode de dessin habituel pour moi.
La répétition qu’offre le pochoir permet d’identifier quelles sont les images qui supportent la répétition… ou non. Ces images répétées ont alors valeur d’icône et sont propres à développer des récits. En fait, le pochoir donne le thème, le dessin raconte l’histoire.
Le bombardier est un thème déjà ancien, mais qui revient de temps en temps, et ce qui est toujours surprenant, c’est que les dessins qui en sortent aujourd'hui ne racontent jamais la même histoire que ceux qui les ont précédé.

Avion 1 - 2023

pdp-a-sans-titre.-crayon-papier.43x52-5.2022
04 décembre 2023

Paul de Pignol

Dessiner tous les jours, de mémoire, un paysage que je connais, qui fait partie de mon quotidien, afin de retrouver l’essence, la présence, l’atmosphère sans distinguer les espèces. L’important est de pouvoir retranscrire ce qui a donné vie à tout cela. Comprendre ce qu’il se passe dans le sol, ce qui alimente et soulève la terre, et petit à petit je vois que ce paysage à tendance à disparaître pour laisser place à ce qui le constitue, ce qui est fondamental. C’est de ça dont je veux parler, c’est ce que je veux trouver : l’humus, le limon, la sève, le magma, le bouillonnement de la Terre. Ce qui est prêt à éclater mais qui se passe en silence !   
sans titre
 

43 x 52,5cm - Crayon sur papier - 2022

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25 novembre 2023

Franck Mas

Il s'agit de mes dernières créations.

Les Topographies du souffle sont créées à partir de la récolte de mon souffle, lorsque mon attention se porte sur quelqu'un qui m'est cher et qui par condensation se transforme en gouttelettes d'eau.
Cette eau, que j'appelle eau de la pensée est ensuite versée sur une feuille de papier bible de format A5 - correspondant à l'exacte mesure de ma main lorsqu'elle est ouverte.
Après évaporation, l'eau sculpte des micros reliefs à la surface de la feuille apparaît alors une sorte de topographie - écriture de la pensée émotionnelle. 
Sortir de l'écriture, de la traduction ou de la formulation pour toucher au plus juste et à la plus délicate manifestation de la pulsation émotionnelle.

Les topographies du souffle sont une synthèse de 25 ans de recherches sur les possibilités d'interprétations et sur les moyens de transcription de la pensée.
Elles appartiennent au cycle du souffle de ma recherche intitulée LE DEGRE ZERO DU THEÂTRE.

Les topographies du souffle sont des lettres d'amour, des lettres d'amitié, des lettres de remerciement ou de reconnaissance adressées à ceux que j'aime, qui me sont proches ou pour lesquels j'ai une puissante admiration.

“Topographie du souffle” pour Cy Twombly - papier bible format A5

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20 juillet 2021

Baptiste Meyniel

D’abord, il y a la forme des outils que je qualifierais de simples, basiques, évidentes. Ce sont des cercles, des ovales, des losanges, des carrés, des oblongs : des formes d’une géométrie élémentaire fabriquées en bois et en feutre. Elles somnolent sur la table où je dessine et ne disent pas d’emblée ce qu’elles sont. On pourrait croire à un jeu de construction pour enfant, un jeu pour apprendre à imbriquer, empiler, assembler. En même temps je crois qu’il y a quelque chose de cet ordre là dans ces objets, quelque chose d’essentiel et de fondamental.
Ensuite, il y a la mise en mouvement de ces formes, leur activation. Se saisir d’un cercle, l’imbiber d’encre, puis le faire glisser à la surface du papier pour obtenir du tube. Telle une extrusion, le déplacement de la main déploie la profondeur de la forme. Selon le geste, sa vitesse et sa trajectoire, se donnent à voir différentes transcriptions graphiques du mouvement. Le dessin réalisé superpose dans un mouvement commun le geste à la forme, la forme devient un geste.

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6 juillet 2021

Sébastien Lange

Voici une esquisse préparatoire. Je commence à peindre des fonds et dessine par dessus des pierres qui peu à peu donnent un sens à ces paysages. Ces dessins créent de la forme à partir du vide peint au préalable.

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25 juin 2021

Emmanuel Lesgourgues

La représentation des corps-à-corps à la torsion contrariée.

“Transgénose” selon sa définition est : un “Acte de la technique de la transgénèse, de la création réelle de modèles transgéniques donnant des organismes transgènes ou transgéniques. Elle consiste en une opération qui transfert un gène purifié dans les cellules sexuelles d’un individu et à les réintroduire”.
Cette définition correspond bien à ces hypostases de corps proposées dans ce travail; une acrobatie de corps nous renvoyant par digressions formelles à des exemples de représentations de corps dans l’art de la renaissance, du maniérisme italiens et de la Hollande.

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17 juin 2021

Hervé This

Voici de malhabiles traces…
Vive la chimie (cette science merveilleuse qui ne se confond pas avec ses applications), plus qu’hier et bien moins que demain !

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11 juin 2021

Amélie Blachot

Vitruve, Vinci, Versailles

Cette sérigraphie est créée par la superposition du dessin L’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci (dessin bitmapé) et des tracés principaux du «petit parc» du château de Versailles comprenant le grand canal, parc dessiné par André Le Nôtre.
De la même manière que le dessin de Léonard de Vinci est fait d’après l’étude du traité De architectura de l’architecte ingénieur Vitruve, l’idée de l’utilisation du dessin de Léonard de Vinci et de sa superposition au plan du petit parc dessiné par André Le Nôtre, provient d’une analyse personnelle faite sur le dessin du parc et de la ville de Versailles, mais surtout de la lecture de l’étude de Michel Corajoud, Jacques Coulon et Marie-Hélène Loze : «Versailles : lecture d’un jardin» (1983), étude qui aborde le parc de Versailles sous un angle unique (celui du plan),  et pose l’hypothèse que le Nombre d’Or aurait régi la construction du parc en parallèle d’une adaptation avec le site existant. Cette sérigraphie, qui se veut plus comme un hommage à l’étude sus-citée qu’une analyse scientifique rigoureuse,  illustre parfaitement l’analyse globale du parc de Versailles, à savoir que malgré une apparence rigoriste des tracés, se trouvent des «folies» dans la structure du parc de Versailles et dans les œuvres d’André Le Nôtre en général. Ces «folies», comme la non symétrie manifeste sur l’ensemble des tracés, très visible sur les bras latéraux du grand canal, replace André Le Nôtre comme un paysagiste qui a « fait avec le site » et non comme un « brutaliste », c’est-à-dire qu’il s’est adapté au terrain préexistant pour dessiner Versailles.

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2 juin 2021

Julien Rodriguez

Gare du Nord. Attentifs ensemble. Pandémie, 2020. Stylo bille sur papier, 100×70 cm. 

Je dessine régulièrement les espaces que je traverse, de mémoire. Ce dessin est réalisé à partir de mes parcours quotidiens lors du second confinement en novembre 2020 le long du couloir d’échanges de la Gare du Nord à Paris. Ces perspectives sont enrichies de textes qui décrivent mes expériences d’usager, des annonces, des rencontres, des lectures de voyage dans la rame de métro.

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26 mai 2021

Catherine Geoffray

Chaque jour je poste sur un blog www.catherine-geoffray.tumblr.com les récits de mes rêves illustrés et la photo de petites sculptures en porcelaine réalisées en parallèle. Menée depuis 2013, cette expérience s’est construite comme un dispositif de création, dans lequel, chaque matin, je note mes rêves sur mon trajet de métro me menant à l’atelier, puis je dessine d’après les images les plus prégnantes de mes rêves et enfin, je modèle des formes avec de la porcelaine crue.
Durant cette période, cette confrontation entre ces différentes créations a instauré un dialogue sans qu’aucun lien entre elles ne soit explicite. Quelque chose se déroule qui va puiser dans l’inconscient des images émergées des rêves, tandis que parallèlement, se modèlent des formes sans image préconçue, ni projet, à partir de petits blocs de terre que les mains façonnent. Surgissent alors des formes ou préformes plus ou moins hétérogènes où se dessinent des familles organiques, végétales ou minérales que la matière blanche commune de la porcelaine relie entre elles selon une logique interne ineffable. Une façon d’interroger les frontières osmotiques du vivant qu’il soit humain, animal ou végétal.

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19 mai 2021

Rudy Ricciotti

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12 mai 2021

Benjamin Graindorge

Il faisait beau et j’avais l’impression d’être dans une période de renaissance.
Ce premier confinement, je l’ai bien vécu, était comme une retraite au milieu de tous mais sans pouvoir se voir, ni se toucher, juste s’applaudir les uns les autres à la tombée de la nuit.
Le soleil était là, le printemps prenait place et nous étions en famille tout le temps.
Cela n’a pas été difficile… Tout s’était arrêté, il n’y avait plus d’urgence, plus de retard, juste du temps.
Alors j’ai recommencé à dessiner, pour rien ou plutôt… pour de vrai…
Je ne dessinais plus qu’avec mes crayons de papier, que j’ai mis de coté, et j’ai repris mes couleurs, crayons et feutres, pour quelque chose de plus libre, de plus lumineux.
Comme un vitrail, comme une espérance.

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5 mai 2021

Lucie Balança

Ce dessin a été fait à Séoul. Il représente le peuple, ma découverte de cette responsabilité, de le représenter, le montrer dans sa diversité. Je ne voyais pas avant Séoul, cette responsabilité. La grandeur de cette ville. La force pour la reconstruire après cette guerre fratricide. Ces gens, croisés dans les rues, c’est l’amour d’un pays.

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22 avril 2021

Bertrand Segers

Un dessin qui reste de circonstance.
Il ne résonne pas seulement avec la crise qu’on traverse qui veut qu’on ne se touche plus, que ça fait un an que je n’ai pas embrassé mes parents …
Ce dessin dit aussi l’engagement matériel dans le dessin, la richesse de cette matière sur le papier, le désir qui peut nous lier et que le dessin exprime et nourrit.

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13 avril 2021

Sylvie Pic

Depuis une trentaine d’années (et la première série des « Tores » de 1989-90), mon travail se développe selon des séries. « Sensorium » (2017-20) est la dernière en date. Chacune de ces séries est basée sur un « schéma spatial » particulier et l’ensemble de la série en est l’exploration et le développement. Ces schémas ne doivent pas être vus comme des symboles ou des métaphores mais comme des « modèles », et dans un sens quasi-scientifique ou plus exactement phénoménologique, et l’ensemble de ces séries tend vers une typologie des modes de circulation du sensible.

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6 avril 2021

Patrick Grandvuillemin

Un dessin plein de bleu.

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25 mars 2021

Sabine Lalande

Ce dessin à l’encre sur papier fin fait partie d’une étude de plusieurs pièces réalisées en parallèle de sculptures céramiques, sortes de poupées étranges.
Elles sont le reflet d’une pensée onirique faite d’hommes et de femmes proches les uns des autres et de la nature. Une pensée magique, une façon de sortir, de s’extraire et de flotter hors du temps matériel.

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15 mars 2021

Mathilde Caylou

Ce dessin est un extrait de carnet. Il a été fait dans un moment de vide, en 2020, un entre-deux temporel fait de doutes, d’hésitations, de non-idée, de néant. Malgré tout, une nécessité de faire sortir quelque chose était au bout du crayon. Alors un réseau s’est mis petit à petit en place, pour qu’au bout du cheminement intellectuel et graphique quelque chose pousse. Une envie, retourner à l’atelier. C’est comme ça que j’ai commencé à former des plantes de verre à la flamme de mon chalumeau. Je regardais simplement des espèces pousser, là où normalement il n’y avait pas de place. Des végétaux qui occupaient des interstices laissés vacants. Des plantes qui étaient là, en dormance.

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4 mars 2021

Daphne Corregan

Ce dessin date de 2019. Lors d’un séjour et résidence en Chine en 2018, j’ai été impressionnée par toutes les constructions en train de se faire ou de se refaire, enchâssées dans leurs échafaudages ou emballées dans des métrages de textiles à carreaux que j’ai aussitôt traduit à ma manière en argile. J’ai réalisé une série de dessins pour mon exposition From Paper to Clay à la galerie Catherine Issert à Saint Paul de Vence où j’ai présenté un mur d’architecture en terre posé sur de petites étagères blanches face à une longue ligne de dessins et d’aquarelles dont celui-ci. Je note que la grille est souvent présente dans mon travail, gravée dans l’argile, peinte à l’engobe ou dans les dessins.

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23 février 2021

Paul de Pignol

Poussière de terre rouge soufflée par les vents …
ou le dessin, quand tout le reste ne marche pas.

Crayon couleur Sépia, 26 x 21cm

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16 février 2021

Hélène Mougin

Je l’ai fait après coup ! Il s’agit d’un vase pique-fleurs que j’ai réalisé en grès émaillé en pensant aux immeubles et habitations détruites par les bombardements dans différentes régions du monde… Ce vase que je vais traiter en série s’appelle TANK YOU ! C’était au départ une réponse au concours de la Petite Forme en Céramique organisé par Expressions Terre, sur le thème - Dîtes-le avec des fleurs!