Les Traces Habiles

Cette série de gravures est une représentation du territoire de Sénart, au Sud de Paris. Alors que l’architecture est largement pensée en termes de projet, la représentation offre un moment pour suspendre le jugement, suspendre le projet, tout en s’exerçant. Les 36 lieux de Sénart sont le premier temps de mon diplôme d’architecture. Il s’agit lors de cette production de faire le choix d’un dessin pour rendre compte de ce territoire périurbain.
J’ai parcouru le territoire de Sénart en suivant une grille d’un pas de six cent mètres par six cent mètres que j’avais défini au préalable. Le choix de cette grille correspond d’une part à des essais empiriques, sur le site, visant à établir une distance me permettant de changer de lieu tout en restant parcourable à pieds, d’autre part à des recherches graphiques et visuelles sur la carte IGN 2415OT pour définir sa position.
A chaque intersection de cette grille de six trames par six, soit en trente-six points, j’ai relevé le lieu où je me trouvais au crayon dans un carnet à spirales. Le mode de représentation est l’axonométrie, avec conservation de l’orthogonalité du plan et vue de haut. C’est donc une vue subjective des espaces en question. Chaque dessin est numéroté selon les coordonnées définies avec la grille. J’ai commencé par le dessin 6F.
Pour formaliser ce relevé, la technique de la gravure s’est imposée à moi car elle a marqué l’évolution de l’architecture. Elle consiste à inciser un objet qui imprimera sa forme sur un papier. Cette matrice peut être retravaillée indéfiniment pour parfaire la forme. Le rendu obtenu est un trait uniforme. La forme est mise en valeur par le caractère lisse et régulier des traits. Les lignes me permettent de construire les formes par la surface.
Il était important que je mette en place une écriture qui soit identique pour chaque gravure afin de faciliter la lecture de l’ensemble. Chaque lieu est gravé sur une plaque de cuivre de format 18cm*24cm. J’ai utilisé un outil faisant des traits épais pour charger l’intensité des masses et ainsi permettre une lecture rapide des espaces représentés.

Cette série de gravures est une représentation du territoire de Sénart, au Sud de Paris. Alors que l’architecture est largement pensée en termes de projet, la représentation offre un moment pour suspendre le jugement, suspendre le projet, tout en s’exerçant. Les 36 lieux de Sénart sont le premier temps de mon diplôme d’architecture. Il s’agit lors de cette production de faire le choix d’un dessin pour rendre compte de ce territoire périurbain.
J’ai parcouru le territoire de Sénart en suivant une grille d’un pas de six cent mètres par six cent mètres que j’avais défini au préalable. Le choix de cette grille correspond d’une part à des essais empiriques, sur le site, visant à établir une distance me permettant de changer de lieu tout en restant parcourable à pieds, d’autre part à des recherches graphiques et visuelles sur la carte IGN 2415OT pour définir sa position.
A chaque intersection de cette grille de six trames par six, soit en trente-six points, j’ai relevé le lieu où je me trouvais au crayon dans un carnet à spirales. Le mode de représentation est l’axonométrie, avec conservation de l’orthogonalité du plan et vue de haut. C’est donc une vue subjective des espaces en question. Chaque dessin est numéroté selon les coordonnées définies avec la grille. J’ai commencé par le dessin 6F.
Pour formaliser ce relevé, la technique de la gravure s’est imposée à moi car elle a marqué l’évolution de l’architecture. Elle consiste à inciser un objet qui imprimera sa forme sur un papier. Cette matrice peut être retravaillée indéfiniment pour parfaire la forme. Le rendu obtenu est un trait uniforme. La forme est mise en valeur par le caractère lisse et régulier des traits. Les lignes me permettent de construire les formes par la surface.
Il était important que je mette en place une écriture qui soit identique pour chaque gravure afin de faciliter la lecture de l’ensemble. Chaque lieu est gravé sur une plaque de cuivre de format 18cm*24cm. J’ai utilisé un outil faisant des traits épais pour charger l’intensité des masses et ainsi permettre une lecture rapide des espaces représentés.