Petites notations de paysages mentaux, fruits d’un amusement graphique plus ou moins automatique, libres et désinhibés, ces dessins sont issus d’une pratique quasi quotidienne et studieuse, en contrepoint de l’architecture. Le geste libéré est alors l’outil privilégié pour dire l’insolite, le curieux, le drôle. Les croquis disséminés dans des carnets sont dans un deuxième temps ré-assemblés, dans un souci de conserver les traces de ce qui est vécu, voire fantasmé, et de construire par cette accumulation la voie vers ce qu’il est bon d’explorer.
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