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Daphne Corregan

Céramiste, 1954
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158.01

Bouquet

Mon travail commence le plus souvent par le croquis, ce qui me permet de préciser des idées parfois vagues et de les développer dans des cahiers ou sur n’importe quel support à portée de la main. Je garde religieusement ces esquisses comme aide-mémoire pour me permettre de reconsidérer une réflexion antérieure.
Lors de la réalisation en volume, je tente de préserver la même spontanéité, ce qui peut induire le choix de la technique que je retiens pour sa mise en forme. Pendant de nombreuses années, les parois de mes pièces réalisées « à la plaque » devenaient également un prétexte au dessin. Si la silhouette de la pièce respectait la ligne rapide du croquis, le dessin gravé pouvait lier deux volumes, souligner une forme ou être totalement indépendant du sens de l’objet.
Mes céramiques, tout comme les croquis, peuvent aussi inspirer des dessins qui vont bien au-delà de la simple prise de notes. Si de nouveaux critères rentrent en jeu, mes préoccupations de sens, de forme, de matière et de couleur sont étroitement liées.

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158.02

Sans titre

Mon travail commence le plus souvent par le croquis, ce qui me permet de préciser des idées parfois vagues et de les développer dans des cahiers ou sur n’importe quel support à portée de la main. Je garde religieusement ces esquisses comme aide-mémoire pour me permettre de reconsidérer une réflexion antérieure.
Lors de la réalisation en volume, je tente de préserver la même spontanéité, ce qui peut induire le choix de la technique que je retiens pour sa mise en forme. Pendant de nombreuses années, les parois de mes pièces réalisées « à la plaque » devenaient également un prétexte au dessin. Si la silhouette de la pièce respectait la ligne rapide du croquis, le dessin gravé pouvait lier deux volumes, souligner une forme ou être totalement indépendant du sens de l’objet.
Mes céramiques, tout comme les croquis, peuvent aussi inspirer des dessins qui vont bien au-delà de la simple prise de notes. Si de nouveaux critères rentrent en jeu, mes préoccupations de sens, de forme, de matière et de couleur sont étroitement liées.

Biographie

Daphne Corregan est née en 1954 à Pittsburgh, Pa. USA. Elle s’installe dans le sud de la France en 1971. Après un premier cursus dans les écoles des Beaux Arts de Toulon puis de Marseille, elle rejoint l’atelier de céramique de Jean Biagini à l’Ecole des Beaux Arts d'Aix-en-Provence. Elle enseigne la céramique et le design d’objet au Pavillon Bosio, l’Ecole Supérieure D’Arts Plastiques et de Scénographie de la ville de Monaco de 1989 à 2015.

Dans le cadre de Projet D’Afrique, imaginé par Camille Virot dans les années 90, elle contribuera à la collection Poteries Nègres, aujourd’hui abrité au Musée des Confluences à Lyon.
Résidences d'artiste, workshops et expositions l'ont emmené en Corée, aux États-Unis, en Australie, en Europe, en Chine et en Inde.
Coordinatrice du projet de musée de la Céramique Contemporaine Française à Fuping, Chine en 2005.
Co-fondatrice du réseau ECART en 2008.
Membre de l’Académie Internationale de la Céramique.
Elle expose ses œuvres à l’échelle internationale que l’on retrouve dans de nombreuses collections publiques et privées.