140

Karima Duchamp

Céramiste
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140.01

Sans titre 1

Pendant longtemps, le dessin venait en complément de mon travail céramique. C’était un terrain de recherches, il s’agissait d’une pratique personnelle, cachée, qui m’aidait à trouver des idées, des pistes. C’étaient souvent des dessins faits sur des bouts de papier, tout ce qui me tombait sous la main . Puis j’ai commencé à utiliser de gros pinceaux épais, en y associant des crayons, des pastels gras, des encres, des gouaches. J’aime cette façon de faire car elle provoque des accidents. Cela m’a donné beaucoup de liberté. Je ne sais jamais comment va se terminer un dessin que je commence. Cela m’oblige à observer et à mûrir longuement ce sur quoi je travaille. Parfois, je suis méticuleuse, je choisis les papiers, les formats. À d’autres moments, c’est la spontanéité qui prime et le support importe peu : du papier léger avec une encre diluée qui vient en manger la chair, l’épaisseur… Ma pratique est devenue transversale : les encres sont un jeu où se disputent des effets de matières et de matités. On y retrouve tout, le regard se perd dans la profondeur de l’encre. Les travaux sur papier appuient mes travaux céramiques.

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140.02

Sans titre 2

Pendant longtemps, le dessin venait en complément de mon travail céramique. C’était un terrain de recherches, il s’agissait d’une pratique personnelle, cachée, qui m’aidait à trouver des idées, des pistes. C’étaient souvent des dessins faits sur des bouts de papier, tout ce qui me tombait sous la main . Puis j’ai commencé à utiliser de gros pinceaux épais, en y associant des crayons, des pastels gras, des encres, des gouaches. J’aime cette façon de faire car elle provoque des accidents. Cela m’a donné beaucoup de liberté. Je ne sais jamais comment va se terminer un dessin que je commence. Cela m’oblige à observer et à mûrir longuement ce sur quoi je travaille. Parfois, je suis méticuleuse, je choisis les papiers, les formats. À d’autres moments, c’est la spontanéité qui prime et le support importe peu : du papier léger avec une encre diluée qui vient en manger la chair, l’épaisseur… Ma pratique est devenue transversale : les encres sont un jeu où se disputent des effets de matières et de matités. On y retrouve tout, le regard se perd dans la profondeur de l’encre. Les travaux sur papier appuient mes travaux céramiques.

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140.03

Sans titre 3

Pendant longtemps, le dessin venait en complément de mon travail céramique. C’était un terrain de recherches, il s’agissait d’une pratique personnelle, cachée, qui m’aidait à trouver des idées, des pistes. C’étaient souvent des dessins faits sur des bouts de papier, tout ce qui me tombait sous la main . Puis j’ai commencé à utiliser de gros pinceaux épais, en y associant des crayons, des pastels gras, des encres, des gouaches. J’aime cette façon de faire car elle provoque des accidents. Cela m’a donné beaucoup de liberté. Je ne sais jamais comment va se terminer un dessin que je commence. Cela m’oblige à observer et à mûrir longuement ce sur quoi je travaille. Parfois, je suis méticuleuse, je choisis les papiers, les formats. À d’autres moments, c’est la spontanéité qui prime et le support importe peu : du papier léger avec une encre diluée qui vient en manger la chair, l’épaisseur… Ma pratique est devenue transversale : les encres sont un jeu où se disputent des effets de matières et de matités. On y retrouve tout, le regard se perd dans la profondeur de l’encre. Les travaux sur papier appuient mes travaux céramiques.

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140.04

Sans titre 4

Pendant longtemps, le dessin venait en complément de mon travail céramique. C’était un terrain de recherches, il s’agissait d’une pratique personnelle, cachée, qui m’aidait à trouver des idées, des pistes. C’étaient souvent des dessins faits sur des bouts de papier, tout ce qui me tombait sous la main . Puis j’ai commencé à utiliser de gros pinceaux épais, en y associant des crayons, des pastels gras, des encres, des gouaches. J’aime cette façon de faire car elle provoque des accidents. Cela m’a donné beaucoup de liberté. Je ne sais jamais comment va se terminer un dessin que je commence. Cela m’oblige à observer et à mûrir longuement ce sur quoi je travaille. Parfois, je suis méticuleuse, je choisis les papiers, les formats. À d’autres moments, c’est la spontanéité qui prime et le support importe peu : du papier léger avec une encre diluée qui vient en manger la chair, l’épaisseur… Ma pratique est devenue transversale : les encres sont un jeu où se disputent des effets de matières et de matités. On y retrouve tout, le regard se perd dans la profondeur de l’encre. Les travaux sur papier appuient mes travaux céramiques.

Biographie

Diplômée des Beaux-Arts avec un solide bagage en céramique, Karima Duchamp explore l’argile et la couleur en céramique avec liberté. Inspirée par la nature et le genre humain, ses sculptures, dessins et installations sont fondés sur l’observation de phénomènes sensibles. Elle poursuit ses explorations lors de résidences artistiques (États-Unis, Japon).