Un an à tourner autour d'une usine en démolition et dessiner pour essayer d'habiter temporairement et symboliquement le sujet. Un acte de prélèvement qui fait de l'objet une chose familière et pénétrable, tout en le mettant à distance par un contrat tacite de déformation et de discrimination.
Le dessin donne à voir la transformation du monde par le regard, sa difformité est révélatrice : ce qui se trace, n’est ni ce que l’on voit ni l'idée que l'on s'en fait. Un jeu entre le réel et le représenté… entre les deux, un espace pour respirer, pour voir et sentir, un espace à soi d'une essence universelle.
110.01