Mon travail évolue à la frontière des mondes de l’enfance et de l’adulte. Mes souvenirs agissent comme des flashes, déclencheurs de chacune de mes pièces. Je tente de me réapproprier ces souvenirs fantasmés, rendus inaccessibles par le temps. Les réminiscences du passé se couchent d’abord sur le papier, avant d’investir l’espace physique.
Ces « dessins prématurés » font partie intégrante de mon travail plastique. Mon esprit se libère et ma main glisse intuitivement sur le support jusqu’au moment où je prends conscience que le volume est enfin né.
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