2011-2021 !
“Il faisait beau et j’avais l’impression d’être dans une période de renaissance.
Ce premier confinement, je l’ai bien vécu, était comme une retraite au milieu de tous mais sans pouvoir se voir, ni se toucher, juste s’applaudir les uns les autres à la tombée de la nuit.
Le soleil était là, le printemps prenait place et nous étions en famille tout le temps.
Cela n’a pas été difficile… Tout s’était arrêté, il n’y avait plus d’urgence, plus de retard, juste du temps.
Alors j’ai recommencé à dessiner, pour rien ou plutôt… pour de vrai…
Je ne dessinais plus qu’avec mes crayons de papier, que j’ai mis de coté, et j’ai repris mes couleurs, crayons et feutres, pour quelque chose de plus libre, de plus lumineux.
Comme un vitrail, comme une espérance. »
Benjamin Graindorge